mercredi 23 novembre 2011

Evolution du site www.marcvidon.com !

Mon site vient d'évoluer !

La présentation a été modifiée pour permettre une meilleure lecture et une visite plus agréable.

Une rubrique "Livre d'or" vient de voir le jour. Elle regroupe les commentaires de mes clients lorsque ceux-ci désirent s'exprimer.

N'hésitez pas à visiter ou à revisiter mon site et à bientôt peut-être !

samedi 12 février 2011

Ecrivain biographe et législation

L'écriture d'une biographie ne doit pas être fait de façon agressive et revancharde. En effet, l'écrivain biographe étant coauteur du texte, il en est également responsable de son contenu. Aussi, une biographie ne peut pas exprimer des insultes des diffamations ou tout autre propos répréhensible par la loi (racisme, homophobie, etc...). En effet ces dispositions sont prévues par l'article 9 du code civil concernant la protection de la vie privée.
Une biographie doit être, avant tout, un "récit-témoignage" qui transmet ce que la vie nous a réservé et non un instrument de vengeange.

mercredi 17 novembre 2010

Métier: écrivain des petites vies

Ce message est composé d’extraits de l’article de Pascale Krémer paru dans « Le Monde Magazine » du 27 mars 2010.

Les biographies ne sont plus l’apanage des célébrités
Faire un livre du récit de son existence, c’est à la mode. Et désormais à la portée de tous : des biographes d’un nouveau genre proposent de rencontrer M. ou Mme Tout-le-monde et de coucher leur vie sur le papier. Pourquoi pas vous ?


Dans la vie bien ordonnée de Marithé (...), il y avait le mari fidèle depuis quarante-sept ans, les deux enfants arrivés à l’âge des di-vorces, les cinq évidemment adorables petits-enfants, le voyage familial annuel au Club Med et la collection de cages à oiseaux artistiquement disposée dans une maison tirée au cordeau. Désormais, il y a aussi le livre. Qui a pris un peu le pas, ces der-niers mois, sur la décoration intérieure.
Une fois par mois, durant deux heures, Marithé sort le service à thé en porcelaine de son mariage pour recevoir sa biographe, Martine (...). Coude à coude, à la table du salon, elles retouchent le récit d’une vie. Introduisent telle précision, intercalent telle histoire revenue à l’esprit depuis la visite pré-cédente, telle lettre émouvante d’un mari qui n’était alors que le fiancé, les petits détails concrets aussi - absence de télé, de cafetière électrique, d’ordinateur... - qui édifieront les plus jeunes de la famille. Martine s’inspire scrupuleusement des notes que Marithé a prises tout au long de sa vie. Réveillons, vaccin du petit, achat de la gazinière, dix ans que Marithé tentait vainement d’en faire quelque chose. Martine a la délicatesse de lui donner à croire que, ce fameux livre de sa vie, elle par-vient enfin à l’écrire un peu elle-même.
« On s’est bien entendues. Quelle patience de lire tous mes cahiers ! Quel courage! », reconnaît la cordiale septuagénaire à la mise soignée, qui entend léguer cette autobiographie aidée à ses enfants et petits-enfants. « Quand on ne sera plus là, il restera une trace, quelque part. Et s’ils veulent raconter la suite, ce sera facile. Une famille c’est comme un collier de perles, chacun apporte la sienne. » Son nom de jeune fille va disparaître, cela l’ennuie. «
J’ai besoin d’imaginer une continuité. Peut-être parce que moi, je l’ai rompue. (...) A l’âge de l8 ans, j’ai rompu tout lien avec ma mère dont le comportement avait été -peu exemplaire lorsque mon père était prisonnier de guerre. Avec le recul, aujourd‘hui, je comprends que j’ai été intransigeante. Et mon fils m’a reproché l’absence de sa grand-mère.»
 A mi-parcours d’écriture, tapotant d’un geste satisfait les premières quatre-vingts pages, elle constate, presque étonnée, tout bien que ce livre lui fait : « C’est un peu la psychanalyse dont je n’ai jamais voulu. Je ne suis pas assez forte pour ça, je sombrerais dans la dépression... »
Voilà un peu moins d’un an, Martine a démarré dans ce métier de biographe des familles qui n’en est pas vraiment un. (...) « J’ai une curiosité des gens. Les écouter m’intéresse, même si ce qu’ils me disent est banal (...). C’est une vie humaine. Et je ressors toujours supercontente des conversations. Touchée. Heureuse à l’idée d’offrir ce cadeau fabuleux aux petits-enfants. J’aurais aimé recevoir ça de mes grand-mères. »

L’appartement de Mona, qui garde son nom -pour elle, abrite un bel équilibre. Photos d’un couple harmonieux, souvenirs de voyages, -jouets d’enfants. La nouvelle vie de Mona. L’ancienne, fugue, drogue, alcool, prostitution, violences conjugales, elle l’enferme dans un livre. Accoudée à la fenêtre, la jolie quadragénaire se raconte en fumant, le regard dans le vague sur un rythme saccadé. Mot à mot. Souffrance après souffrance. Martine, assise sur le canapé, note en silence. Relance parfois. Un lien de confiance évident s’est tissé entre les deux femmes, qui se dopent de concert aux cookies.
Le récit est décousu. Des souvenirs affleurent au fur et à mesure. Ou deviennent simplement dicibles ? « C’est très douloureux. Je retourne à la femme que j’étais. Il me fallait quelqu’un, un intermédiaire avec le livre. Je vois les images. Martine replace les choses comme un puzzle. Elle a pénétré ma vie, quelque chose de très intime. Elle entend, elle écoute, mes mots ont de l’importance. Elle partage ce fardeau. Mais sans en être encombrée, c’est un métier. »
Pourquoi Mona s’inflige-t-elle une telle épreuve ? « Je le fais pour mon père, avec sa mentalité de Maghrébin, pour lui expliquer que malgré ma traversée, il a été un bon père, et que je lui demande pardon. Je le fais pour mes filles, pour leur dire qu’on peut se sortir du pire, leur inculquer cette force. Les gens n’ont pas la langue dans leur poche, mon passé resurgira... Au moins, c’est à travers mes mots que ma grande de 15 ans saura que sa maman a traversé des choses sales. Je le fait aussi pour toutes les femmes. »


Isabelle (...), la presque cinquantaine, est une pétillante correctrice d’édition qui n’aime rien tant que s’attaquer aux phrases bancales et au style lourd. (...). « Moi-même, jamais je n’ai pris le temps d’entendre pendant deux heures ma grand-mère raconter sa vie. Là, je me pose, j’écoute. Souvent, au début les clients ont le sentiment de n’avoir rien d’intéres-sant à raconter Alors je les fais repartir du début ‘’Où êtes-vous né ?’’ Et je m’intéresse. » Et ça marche. Coup de chance, les vies les plus simples passionnent la correctrice. « Elles té-moignent d’une époque, d’une manière de vivre. »

Quid des éventuels mensonges, des exagé-rations ? Sylvie (...) fait « attention à ne pas diffamer » mais ne se sent « pas autorisée à juger, enquêter ». « Ce que vous souhaitez écrire, on va l’écrire, je prête ma plume, confirme Isabelle (...). A 92 ans, si l’on revoit le film de sa vie comme ça, sans forcément respecter la chronologie, si l’on se voit plus important qu’on ne l’a réellement été, tant pis, je donne la parole. » En respectant le ton, l’esprit, les mots, pour que les clients puissent s’approprier l’ouvrage. Etre écrivain pour inconnus rend humble. On ne produit pas une grande oeuvre littéraire, reconnaissent-ils d’emblée. Mais un bel objet artisanal dont les clients peuvent être fiers.
(...) Il s’agit de transmettre, de léguer une histoire comme on le ferait d’une maison de famille, et donc de voir une part de soi survivre. Et puis, l’époque veut cela : on ne prend plus guère le temps d’écouter, ni d’écrire autre chose que des courriels à la va-vite. La transmission orale d’une génération à l’autre lors des grands repas de famille s’est un peu perdue. Ceux qui, en trente ans, ont vécu d’incroyables bouleversements technologiques, ont énormément à raconter. Il est bien sûr aussi question de ces fameux « repères », valorisés dans une société en constantes mutations. Un nonagénaire qui se souvient de ses grands-parents fait remonter le lecteur à la fin du XIXè siècle. Voilà qui est précieux, se sont rendu compte les jeunes générations.


vendredi 12 novembre 2010

Nouveau : mise en place d'un site Internet !

Mon site Internet est enfin opérationnel ! Ce n'est qu'une ébauche qui s'étoffera avec le temps.

Allez donc y jeter un coup d'oeil pour tout savoir sur la manière d'écrire votre biographie.

http://www.marcvidon.com

A bientôt

mercredi 3 novembre 2010

Présentation de mon activité d'écrivain biographe

Bonjour,
Je suis écrivain biographe. Mais qu'est-ce qu'un écrivain biographe ? Mon activité consiste à aller chez des personnes désireuses d'écrire leur biographie, de les écouter en prenant des notes et en les enregistrant. Une fois revenu chez moi, je rédige et je mets en forme la tranche de vie que l'on m'a relatée.
Cette biographie peut faire l'objet d'un livre afin de le transmettre à sa famille ou de témoigner d'une époque que l'on a vécu.
J'aide en fin de compte à organiser les souvenirs des personnes désireuses de les raconter afin de les coucher sur le papier.
Si vous êtes intéressé(e) par la réalisation de votre biographie, n'hésitez pas à me contacter ; je vous ferais parvenir une documentation complète.
De plus, je suis ouvert à tous commentaire ou témoignage relatifs à cette grande aventure qu'est de raconter sa vie.
A bientôt !